Partager Posté(e) 12 février 2021 O si j’étais ton ombre A peine évanouie sur les pierres Quand sur nous les soirs tombent Comme l’ébauche d’une prière Ce vent aux mille partitions Se délestant de ses peines Au souvenir des moissons De ses lèvres musiciennes O si j’étais ton sourire Trébuchant sur l’horizon Ce vent qui sur toi soupire Enivrant les saisons Cette vague jamais lasse Courant sur les mers Ce souvenir tenace En l’aube éphémère O si j’étais ton silence Juste en fermant les yeux N’être que résilience Pour que tu reviennes un peu Et sous l’arche des cathédrales Entendre par Silas ta voix Dans ces heures ce dédale Où file cette barque d’autrefois O si j’étais, dis, ton roi Au royaume de l’absence Mais ici il fait si froid Et tout n’est qu’errance O si j’étais en chemin Sous des nuits consolatrices Peut-être verrai-je alors tes mains Dans nos cœurs, d’étranges cicatrices. 13 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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