Partager Posté(e) 10 février 2021 (modifié) Femme écrivant une lettre - Gerard ter Boch - 1655 Jours glissants que rien ne retient seul amarrage la douleur intermittente châtiment souverain et chaque heure a son cri entre minces répits de souvenirs bleus cachés dans la pupille affamée de lumière C'est une guerre ordinaire à l'issue incertaine Il faut pour la mener sans trop perdre pied échafauder des plans de bataille Méticuleusement plier le linge dans la trop grande armoire mais l'esprit n'est pas dupe et feint la douce résignation Où donc est la vie si calme et souriante le refuge hospitalier des choses simples C'est là-haut, qui sait, que tout se joue, aucune certitude, il faudra s'y résoudre, Là-haut, la vue , peut-être, est dégagée, dans la transparence de l'air mais les courants ascendants se font rares En attendant, plier très longuement le linge et écrire, comme on s'élève, pour faire reculer les points de rupture Modifié 10 février 2021 par Lina 11 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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