Partager Posté(e) 8 février 2021 Eveil La rue s’étonne au petit matin Et les trottoirs se rappellent encore De ces pas en corps à corps De ces pas de margotin. De ces brunes aux yeux verts ou bleus Qui se perdent secrètement En quelque regard passant S’évanouissant peu à peu. Dans la rue pleurent les fenêtres Quand s’en vient l’aube revenue Enfouies dans leurs rêves ténus Elles semblent ne pas vouloir renaitre. La rue qui va à ton visage Maquillé d’ombres et de songes Quelques fois mon regard s’y plonge Aux heures devenues trop sages. 8 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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