Partager Posté(e) 26 décembre 2020 (modifié) Je te revois comme si j’y étais encore Sous ta fourrure tu contemplais ce ciel nu En t’inquiétant le feu sur terre est-il éteint Que tu réincarnais sur les parois de pierre Déjà tu cultivais le miel et le sacré Au blanc du sommeil je crois bien que tu priais Les aïeux les enfants et ce champ pétrifié Et si jamais la vie la lumière mouraient Déjà pourtant tu guettais comète la grâce Les étoiles seuls feux au cristal de l’hiver Et les ombres rupestres semblaient s’animer En ton cœur ce roi des arbres drus toujours vert Et tu le parais d’espoirs à cueillir bientôt Dès le prochain solstice que la nuit cruelle Aura glissé de la main morte des saisons Que nous aurons vécu les affres du printemps La neige à tes yeux cette peau immaculée Prescience joviale d’une parfaite fête La fin d’un cycle dans la cendre consumé À sa place la flamme merveille englacée Comme une éternité promise à l’âme née Ô mère des êtres des âtres qui m’as fait Si pareille à ce dieu que tu diras mon père Si pareil à vous deux sur ce chemin de croix Modifié 29 décembre 2020 par Féludorée Ajout d'un accent sur majuscule 9 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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