Partager Posté(e) 23 septembre 2018 Je vous ai vue, et vous étiez la jeunesse, Comme un automne qui perdrait la raison, Un soupir inachevé aux fenaisons, Dans les rides du temps qui toujours se presse. Ne regardez pas l’hideuse métamorphose Qu’un ciel bavard, en son sein, devine, La douleur des pierres oubliées aux ruines, N’écoutez pas le vent blesser les roses. Je vous avais vue à l’âge des promesses, D’un soir passant, que l’heure oppresse, Sur votre front des fièvres et des rêves, Comme ces nuits, dessinant de leur écume Une aube enfantine, et qui se lève Vers un nouveau jour que les amours consument. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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