Partager Posté(e) 20 juillet 2018 Les genêts aurifères parures des collines Embaument l'alentour de leur parfum sucré ; Les coquelicots déversent leur hémoglobine Sur les champs endormis où juin est passé. Tandis qu'au loin une cloche tinte dans la brume, Un troupeau égaré sème ses brins de laine Aux herbes folles ; l'horizon s'allume Le berger revient avec sa besace pleine. Pour avoir lu en des yeux noirs une promesse, Il avait tout quitté, fou d' amour, Mais elle s'en est moqué la traîtresse, Et s'est enfuie aux lueurs du jour. L'humble cabanon qui lui servait de logis L'attend toujours, et dans l'ombre apaisante, Il retrouve celui qui jamais ne l'a trahi : L'arbre noueux qui , sur son lit de menthe, Tend ses bras vers lui, il l'étreint ; Laissant couler ses larmes comme un enfant Il lui confie ses regrets et son chagrin En murmurant :"pardon, je reviens maintenant ..." Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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