Partager Posté(e) 6 décembre 2020 Il fait nuit mon regard exilé de mon corps Ne trouve pas de sens en s’entourant d’espace Au miroir aperçu au croisement des traces Dans l’extinction des voix le silence des morts Le jour d’après s’argente et la marée l’honore De l’oubli qui mûrit les racines vivaces Recueillant l’arc-en-ciel de mes désirs tenaces Les longs cils d’une femme insensible à mon sort L’ombre a dissimulé une absence rêvée Se perdent sur mes mains des fragments de lumière Ainsi qu’au cœur d’un lis la blancheur avivée Les ténèbres sur moi sont un puissant fardeau Qui pèse sur mon être et brise mes paupières Faudra-t-il que je vive en fermant le rideau 12 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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