Partager Posté(e) 28 novembre 2020 Delà le vert rivage à l’abord de l’Irlande Sommeille le grand large, immense verger bleu Dont les fruits si lointains font rêver dans la lande Tel un marin, le pâtre aux moutons écumeux. Là-bas, qu’on ne voit pas, derrière l’horizon, L’inaccessible Sidh, infiniment fertile, D’un éternel azur engendre le fruit rond D’Avalon : plaisir, joie et science indélébile. J’irai, ô Bran, s’il faut à pieds nus sur les flots, Crosse de pèlerin, Padraig m’en fasse gage, En guise de rame, jusqu’à ce joli clos ! Là règne des femmes la caresse sans âge, Ineffable jouissance ! Or, gare à qui en Eire Fît retour à regret : qui l’attend ? La poussière ! 8 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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