Partager Posté(e) 20 novembre 2020 À tout vent Sur les sentiers de l’instant L’aube transpire Les cendres de l’enfance Sombre utopie Que la brisure de la neige Sombre utopie Que le cuivre repoussé Dans les ouragans Le long des berges incandescentes L’orage à la sortie de la forge Ecroule les amours Comme des fruits courbés Par la fatigue de l’insomnie Ce n’est qu’une ébauche Qui éclate dans le blanc des yeux Et qui oscille inlassablement Ce n’est qu’un météore Dans le cristallin Dans l’arche de l’existence. 9 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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