Administrateur Partager Posté(e) 19 novembre 2020 (modifié) Ami, regarde comme la mer semble étouffée Sens nos pieds se perdre dans la morte-eau Ainsi naissent les cernes cendrés du monde Même si nous tentons de dégoupiller les mots Ces verbes à l'ourlet de nos lèvres closes Ces adjectifs saignants de nos vies vécues Au revers de la langue Le velours étouffé des mutismes Sur l'estran sableux des phrases Ami, écoute ces nombreux ruissellements Vois comme ils s'écoulent entre les pierres Ainsi naît la salive de nos silences ouatés Modifié 1 décembre 2020 par Féludorée Ajout d'un accent. 14 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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