Partager Posté(e) 17 novembre 2020 (modifié) La nature ignorée par les années de fer Repose dans l’attente en flagrant désespoir Devant l’arbre immobile au-delà des frontières Tracées entre le temps et les ombres du soir Automne ô ma beauté dont les larmes amères S’écoulent lentement tu nous fais entrevoir Ô rousseur ton sein nu sous les formes altières D’une terre inconnue prompte à nous décevoir Nul ne sait quel regard se porte sur les tombes Ni les sourdes douleurs du soleil disparu Ainsi vont la folie et l’élan qui retombe Quelques lambeaux d’amour dérivent dans le vide Des violons chantent mal les regrets incongrus Pourtant l’été est mort sans avoir pris de rides Modifié 17 novembre 2020 par Jeep 10 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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