Partager Posté(e) 28 octobre 2020 (modifié) Citadelle de lumière Douce vallée du M'Zab, en songe visitée, Qu'un ciel immense et bon combla de ses largesses ; La foi de tes enfants se pare de sagesse Et le désert lui-même veille sur tes cités. (Une, deux, trois, quatre et cinq) Sur les doigts d'une main je les avais comptées Beni Isguen la sainte et quatre autres cités. Mais ELLE m'a choisi, et j'ai, comme envoûté, Poussé sa lourde porte, toute en tronc de palmiers. Ceinturée de murailles et de remparts très hauts, Témoignages vivants d'un passé militaire ; Aujourd'hui ville d'arts, savante et littéraire. Glaives et boucliers reposent au fond de l'eau. Colline couronnée, oasis magnifique ; De cette pentapole elle était la plus belle, Et l'esprit s'élevait parcourant ses ruelles, Spirale ascensionnelle au tracé concentrique Autour de la mosquée et de son minaret. Doigt pointé vers le ciel s'élançait Boulila, Sentinelle immobile penchée sur Ghardaïa, Quand mon regard plongeait jusqu'à la palmeraie. Des mains industrieuses faisaient surgir de terre La figue et le citron, la vigne et l'olivier Car ici les miracles se comptent par milliers Pourvu qu'en son jardin l'on prie et l'on espère. (J'accédais à ce rêve par un double escalier : L'arche et l'architecture flottent entre ciel et terre) Au sommet d'un plateau, dominant la vallée, Elle était radieuse, minérale et solaire, À la fois mouvement, la forme et la lumière, Et mes yeux s'abreuvaient à son ombre bleutée. (GB-le 28102020) Poème dédié et offert @Ouintenabdelen signe d'amitié et d'estime Modifié 1 novembre 2020 par Féludorée Diverses corrections (accents, espaces et ponctuation) 11 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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