Administrateur Partager Posté(e) 27 octobre 2020 Sous l'ombre de la courbure des nuits, Les corps s'étendent sur la pierre mouillée. La douce fourrure des mousses s'égare Sur les joues imberbes des lendemains. Dans les sillons des heures creuses, Des mains étreignent la brume diaphane. Sous l'édredon du purgatoire hivernal, Il flotte d'anciennes odeurs égarées. Mais déjà, l'aube tisonne la braise matinale. L'horizon en fanal se défroisse et s'ébroue Avant d'engloutir dans sa gueule l'opacité. Sur la frange écumeuse du jour naissant Émerge le contour flouté d'un visage aimé. Mais les mots pour le dire saignent encore. 15 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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