Partager Posté(e) 26 octobre 2020 Sous ton manteau de laine rêche tu protèges ta blessure. Des arbres, s'envolent des chevêches leurs ailes apaisent les brûlures Un jour se lève dans la brume blême le ciel, de ses doigts, frôle la terre dans la forêt en habit de bohème le zéphyr agace les bruyères Dans l'écho de l'abîme naviguent des pensées de saison là-bas, sur les roses cimes, appareillent des mots en exhalaison ton pas las fait craquer les feuilles avec ta blessure qui a froid qu'y a-t-il d'autre sur le seuil que sa présence et sa voix ? Il est temps de souffrir encore ; penché sur la table glacée tu écris les mots nés au-dehors en déployant tes mains, ailes blessées Dans la flamme de ta plume Elle revient, et caresse ta cicatrice sont-ce les effets de la brume ce tendre et merveilleux supplice ? Affamé, tu bois le thé brûlant de son corps jusqu'à plus soif et oublie, en les dévorant, les rasoirs de sa pourpre coiffe. (J.E. Octobre 2020) 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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