Partager Posté(e) 26 octobre 2020 Ma tête était un champ et des idées en fleur S’offraient à mon ouïe. Simplement je cueillais Des sons qui s’assemblaient pour former des bouquets, Syllabes colorées saisies avec candeur. Grappes de mots fusant, tournoyant tous en chœur, En phrases mélodieuses doucement se rangeaient Sur la page si pâle où peu à peu germaient Émotions, sensations, images du bonheur. Mais, un jour d’hivernale froidure, le silence, En morne troubadour à la triste patience, S’est installé, pour de longs mois, dans mon cerveau. La musique s’est tue, les formes effacées, Les brumes se sont dissoutes en blancheur de papier. Que faire, sinon attendre le temps du renouveau ? 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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