Partager Posté(e) 17 octobre 2020 (modifié) Disciple de l'Oiseau . Nous allons, nuages, ceints de rémiges, dans ce même élan qui anime le pollen. Volutes entre nadir et Orion, dépassant dans notre joie les tertres du passé, nous nous sommes délestés de notre densité. Les orgueils et cruautés des fanfarons d'en-bas sont issus de cette dramatique incomplétude qui laisse les hommes morcelés, semblables aux temps horizontaux, qui s'ennuient, des horloges. Rêve et illusion sont inverses ; nous nous allons, nuages, pour une sortie d'Égypte qui résume toute l'histoire. Le feu de nos ailes, le frisson parmi les trilles de nos aspirations, suspendues au-dessus des solitudes désenchantées. Je viens à toi lourd de mon feu, perle lourde de son eau avec de la soie sur mes lèvres Je rentre, femme, à tes cotés, de mon exil. Homme et comme tous orphelin, aux ombres et lumières incalculables, homme qui laborieux sort de sa torpeur, près du creuset de tes seins. Sur la table étincelle cet ikébana, entre les pétales courent des jacanas, je retrouve près de toi la chaleur de ma demeure, vie ensoleillée, veuf que j'étais de toi, belle ivresse, abandonné par l'azur. Lune qui veille sur mes songes, femme à la mandorle de farine, qui me prend et me conduit jusqu'à l'escale de ton jardin, paradis abrégé aux pastels multiples, afin qu'ensemble nous vibrions au passage des printemps vagabonds. Modifié 17 octobre 2020 par Polymathe 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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