Partager Posté(e) 1 octobre 2020 L’odeur de mon pays était dans une pomme. Je l’ai mordue avec les yeux fermés du somme, Pour me croire debout dans un herbage vert. L’herbe haute sentait le soleil et la mer, L’ombre des peupliers y allongeaient des raies, Et j’entendais le bruit des oiseaux, plein les haies, Se mêler au retour des vagues de midi… Combien de fois, ainsi, l’automne rousse et verte Me vit-elle, au milieu du soleil et, debout, Manger, les yeux fermés, la pomme rebondie De tes prés, copieuse et forte Normandie ?… Ah! je ne guérirai jamais de mon pays ! N’est-il pas la douceur des feuillages cueillis Dans la fraîcheur, la paix et toute l’innocence? Et qui donc a jamais guéri de son enfance ?… Voir la totalité de poème Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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