Partager Posté(e) 23 septembre 2020 BrameDans les rondeurs dociles De ces collines courbéesL'étroit sentier facile Serpente sous les houppiersDes sapins centenaires Dont les racines poliesTordent leurs bois par terre Sur l'humus arrondiLes douces sphaignes gorgées, Allument les tourbièresDe lumières orangées Éclaboussées de vertsTandis que sous les hêtres Et les grands résineuxS'ébattent de petits êtres Invisibles, malicieuxUn tambour tout à coup Résonne dans la clairièreC'est le Pic Noir qui joue à déloger les versL'ombre furtive qui passe A déjà disparuUne martre ou un rapace En silences se diluentLe brame guttural Qui retentit soudainFige de son signal Les bêtes et les humainsLe puissant cerf élaphe Dans les tourbières humidesSort en bandant sa coiffe Ce roi cornu splendide. 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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