Partager Posté(e) 22 septembre 2020 Une fleur, enfermée longtemps Dans les entrailles de la terre, Voulut voir un jour la lumière Et écouter le chant du vent. Elle mit la tête dehors. Mais à peine eut-elle le temps De humer l’air frais que le Vent Du désert hurla à la mort. Il lui arracha les corolles. La pauvre fleur décapitée, Pleurée par ses sœurs dépitées, Gisait presque sans vie au sol. Et soudain surgit un berger Qui, sans point tarder, déversa, Pour lui éviter le trépas, Sur son corps, l’onde des vergers. Et la fleur revint à la vie, Et dit au berger son sauveur : « Puisses-tu être protégé des heurts Et malheurs des lieux maudits. » Le pâtre, ce porteur d’eau, pose Ses lèvres moites sur la plante Odorante, et entre sous sa tente Où rit un poupon aux joues roses. 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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