Partager Posté(e) 20 septembre 2020 Ils n'ont pas été sages, Bien trop fiers et altiers, _"Courez ! Dit le nuage, Malheur ! Les timbaliers ! Folle course indécise De disgrâce et de haine, La charge s'électrise Au galop dans la plaine. Le mors au vent l'assène De s'abattre en rafale, Et des milliers de rênes Sectionnent drues et sales. Sombre jour flagellé, Déferlements d'augures, Fratricides nuées, Il tombe des parjures. Tous les chants se sont tus Et les jarres célestes Éclatent dans leurs crues Les viscères agrestes ! Attentat ! Impact ! Rage ! Larmes d’inimitié ! Le ciel montre au passage Une plaie oubliée... Dans un val miséreux, La querelle se meurt, La pluie fait des frileux Sous les arbres prêcheurs. La boue surprend les morts A jouer dans le sable, L'orage acclame un port Pour les épouvantables ! L'eau réunit ses troupes, Inaugure un chemin, Et une étrange soupe Entreprend son destin. Tout commence avec elle Quand finit le tragique, Ses cargaisons ruissellent Sous les yeux des lombrics. Ainsi cesse l'ouvrage, D'inquiétants braconniers S'en vont mener l'orage Vers des âmes à châtier... 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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