Partager Posté(e) 15 septembre 2020 [Il s'agit d'une lettre écrite lorsque j'avais le covid-19. Dans l'enveloppe, il y avait un autre poème et "A une dame sympathique"] Tu feras très attention à ces petits bouts de papier ! Qui sait jusqu’où cette vile maîtresse a pu s’infiltrer. Ce que je t’envoie, ce ne sont pas des grands écrits. Je les ai comme sortis de ma tête pendant deux nuits. Tu sais, quand cette grande dame me fait la misère Que ma tête endolorie s’écroule comme elle l’a faite hier Hé bien… Je pense à toi et ta drôle de chevelure Mes mains dans le vide plongent dans l’air Et soudain, je me vois - contre le mur - Enrouler, sur mes doigts, tes volutes épaisses Sentir ton souffle et le toucher de mes caresses. A mesure que mon doigt file, la branche s’épaissit Ces volutes seraient-elles issues des racines de la folie ? Oh, cette folie ne me fait pas peur Elle est tendre, courbe et ondulante On y plonge, en découvrant, puissantes Les senteurs de ton parfum Et les mystères en son sein. Mais n’imagine pas que je pense qu’à cela Tu es là, à te dire que je suis fétichiste déjà Ce qui me peine le plus, c’est cet instant : Celui où je retire mes lèvres des tiennes Et que je te regarde - juste un moment - ; Tes yeux qui veulent que je revienne ; Le vert ne m’avait jamais paru si accueillant, Alors je reviens, poser mon baiser – juste un moment - Sur ta bouche au sourire merveille Dans cette brume de vert et de vermeil. Tu m’excuseras mon romantisme, Eventuellement ma niaiserie. Cette lettre cache un peu d’exotisme. Tu l’auras compris : Cette lettre est en manque de toi Pourtant, tu n’es pas si loin de moi 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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