Partager Posté(e) 15 septembre 2020 Aubrac Le sang qui court dessous, sorbier nu sous le vent bleu laisse une encre de poussière aux veines ouvertes de l’écriture émoi primordial, un jour d'ancienne traversée tant étreint d'esprit et de matière tant foui l'inculte et barbare germinance élevé de plain-chant de solitude trempé aux sources minérales de la lumière et du temps tant étendu la vie ténue à l'antique prescience de l'enfance que même de plus hautes fréquences n'en purent revenir que cette nostalgie toute accablée de l'orthographie décisive du basalte du granit oxydé des villages guettant parmi les troupeaux de pierres sporadiques l'échine blonde des horizons indéfinis fantômes couverts de landes étiques, de vacheries de vents et de tourmente et les ciels sur les bras … homme perclus d'espace disséminé l'erre cordée à son pas, une simple expression et la précarité du souffle et de l'ombre l'humanité, seule, vagabondant vers la halte du soir Seul son nom, émacié adossé au noir d'un buron ruiné d'éternité contente depuis ces lustres un indéfectible imaginaire conservé dans la cendre des promesses faites à soi-même pour tracer une destinée l'idéogramme de sa fracturation et de son consentement antidote aux amers que l'âme distille sous les grues bleues silence à délier le joug des moraines lapidaires du destin attelage hiératique conjurant l'extase sous les grands oiseaux et les œuvres du vent Quoi de neuf à la marche des pères ? 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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