Partager Posté(e) 14 septembre 2020 Rêves Nébuleuse endormie aux confins des silences, c'est un vaste néant où je vais disparaître, sans pouvoir à l'instant où je cesserai d'être aviver de ce ciel les trop pâles nuances Quand d'un œil triste et froid la lune nous observe, et flotte infiniment l'immense nuit d'été, sombre et surnaturelle, ombre pourpre et bleutée où s'agrège en secret la matière des rêves De l'invisible j'ai entr'ouvert une porte ; Les esprits vont et viennent et passent sans nous voir occupés d'un ailleurs qu'on ne peut concevoir car nos yeux trop ressemblent à des planètes mortes Par un fleuve emporté, j'allais sur l'onde grise, et le monde était vide. Quelques nuages, seuls, suspendus dans le ciel comme de blancs linceuls, et qu'effleurait, léger, le souffle d'une brise. Cette nuit me retient, épaisse et liquoreuse, et dans le puits sans fond d'un sommeil plein de rêves, entre deux eaux rejoins ce qui semble une grève ligne à peine esquissée dans l'aube vaporeuse... 10 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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