Partager Posté(e) 14 septembre 2020 Quand les archets seront plus doux sur l'âme des violons entre les branches des chataigniers on ira en forêt on écoutera le silence le souffle des lyres sur les rus où saignent les absences Des doigts effilés balaieront les nuages et le ciel s'agrandira de sept ambres les hellébores lentes, les pensées et primevères, fleuriront dans les bruyères au nez des crocus jaunes et des arbres aux faisans ... Les physalis secrets aux cœurs accrescents sortiront de leur cage aux premiers souffles de vent. On se racontera nos silences à l'horizon ouvert violet ; naîtront les premiers chants de fées évanescents sur l'humus frileux des fougères rousses où s'allument, une à une, les lanternes délicates et les cerises d'hiver dans un parfum d'ambre, de flammes et de cendres (J.E. Septembre 2020) 13 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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