Partager Posté(e) 14 septembre 2020 (modifié) Les morts n’ont rien dit de la terre que l’on verse, Comme autant de souvenirs en nos mémoires. La terre humide, la terre qu’un ciel noir confesse Sous la cendrée, a mis les cœurs en nonchaloir. Ils avancent, leur terrible certitude Des choses immobiles sculptant le silence, Qu’au phare de la nuit, de ses habitudes, Le temps, celui qui fut, n’est plus qu’absence. Et pensant d’antiques et lointaines lumières, Leurs yeux creux tournés vers d’aveugles fenêtres, De leurs mains glacées en la pose familière, Creusent d’infinis vides, sans jamais renaître. Les morts, les pauvres morts, ont de longs soupirs Et c’est un vent d’hiver qui souffle ici. Ô ma douleur, c’est un ciel qui se déchire, Un cœur pleurant, une âme qui va sans un cri. Modifié 14 septembre 2020 par Thierry Demercastel 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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