Partager Posté(e) 14 septembre 2020 (modifié) Suis parti vent debout, Rentrerai chien assis. Là-bas, me direz-vous, Si haut qu'on repartit ? Alors pourquoi le Nord Se méfierait de l'Est Quand le Sud se les mord D'être encore à l'ouest ? Je reviendrai vers vous Si l'hiver le permet, Car la bise chez nous Du lapin vaut le pet. Je vous prie de me croire, Mécréants de mes deux Pas dupes, mais trop poires, moi, je coupe le feu. Je bois un mêlécasse Aux terrasses des mous, Mais qu'on ne me les casse Si ça branque à Limoux ! j'ai si peur que demain Ressemble à aujourd'hui ; Qu'à force de temps plein Se vide mon esprit. Au fond de mes chaussettes Le moral est en berne ; Le cul par-dessus tête Et mon sourire terne. Météo dépressive, Cumulos pas nimbus En mon âme furtive Qui jamais ne s'y musse. Je crains de m'ennuyer À vouloir ruminer Des souvenirs gâtés, Nostalgie de raté ? Va ! cours ! crève et nous venge ! Je refuse le spleen De celui qui la mange, La terre en sa débine, Enterré bien vivant Par les soins d'une époque Ruinant ses enfants Dont les plus grands se moquent. Covid ! ô mon covid ! Nettoie ces saligauds En entonnant un lied Sans truite au marigot. Tu la connais l'histoire D'un qui se baladait Rue de la Tombe-Issoire Où ses os se pelaient. Je suis ton mort-vivant Ne manquant pas de Poe Au soir de ses sans dents Pour un ultime rot. Modifié 14 septembre 2020 par Marc Hiver 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Messages recommandés