Partager Posté(e) 10 septembre 2020 (modifié) Voyage à travers l'impossible, Georges Méliès, 1904 Les virus avaient décimé Faune et flore et des humains, la clique. Au réchauffement climatique L'horloge du temps fut détraquée. Quelle accélération folle ! Une montagne créée matin - À en perdre tout son latin - Réduite le soir en chiffe molle. On comprit que la fin du monde Était à la portée de chacun ; Qu'une nuit de white satin Suffirait à vider la bonde. Moi, je veux bien chanter l'amour, Et même de celui-ci, la mort ; La beauté et l'horreur du sort, Que j'observe du haut de ma tour. C'était prévu, on va crever. Chaque péquin pensait qu'avec lui L'univers suivrait cru ou cuit. Mais le sens n'est plus au figuré. Je sais, le train arrive en gare, Boucle ta valise sans trier, Car l'Utopie te fait boiter Et de tes souvenirs creux se marre ! Quand le convoi sort de ses rails Et entame son ascension Cette Terre que nous aimions Disparaît au terme de son bail. Voilà, ami extraterrestre, Ce qu'il advint de notre planète Et moi je me sens à la fête Si mes vers claudiquent des peut-être. Modifié 10 septembre 2020 par Marc Hiver 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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