Partager Posté(e) 12 septembre 2018 Des fleurs comme un tapis d’étoiles Des hommes s’arrêtent de courir La silhouette de l’arbre s’habille Le paysage ouvre les paupières Il lui pousse des bras de verdure Cela sent la chlorophylle L’ortie et la pensée fleurie Au Diable les chemins qui s’écartent Se resserrent Les oiseaux nous regardent humer les fleurs Suivre le vent dans un immense murmure Ce sera l'heure des pas comptés Fouillant les marques laissées La vitesse fait peurL'orage et ses dégradés de couleurs aussiOn a voulu fendre l’air Jusqu’à statufier le mouvementLe jardin a repris ses parfums La giroflée remplace le jasmin Les arômes perdurent traçant le cheminLa nuit transforme les murs De chaux blanchit le sommeilCe sont les ombres du voyageNos mains comme des poissons Le bruit de la mer est en nous Le ressac des corpsDans une bouteille nous nous sommes enfermés 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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