Partager Posté(e) 6 septembre 2020 (modifié) J'avais rendu visite à ma vieille cousine Qui joue de l'olifant sur le deuxième anneau De Saturne où vivent ses amis, les robots, Cénobites joyeux arborant bonne mine. Moi, j'avais apporté les boîtes de sardines Par elle demandées venant de Concarneau De la conserverie rue Grange des pourceaux À partager au gré des ondes séraphines. Des robots de cuisine débarquaient les verrines Qui accompagneraient maints célestes tourteaux De cet espace-temps infini et si beau Quand les lunes d'avril dardent du feu l'épine. J'inviterais demain toute l'équipe fine À bord de l'Astrolus — le rêve fait vaisseau — Et nous admirerons en l'air tous les cristaux En dégustant le vin, papilles sibyllines. Le jour suivant encor', des fruits de nos rapines, Perdus dans le cosmos et à l'abri des maux De l'humaine engeance dans ces corps bien trop gros, Aux étoiles rirons, poudre d'ambre en résine. Sur Terre on m'appelait. Je quittai ma cousine — Sauver l'humanité, c'était toujours mon lot — Mais je la reverrai avecque ses robots Tous ces petits lapins lutinant leur lapine. Avant de m'endormir en pensant à Martine, Ma douce amie terrestre à fêter comme il faut Sur mon carnet de bord armé de mon stylo Ma main fige l'instant avant qu'elle dessine. Modifié 6 septembre 2020 par Marc Hiver 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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