Partager Posté(e) 4 septembre 2020 Les cigales ont déserté les midis défraîchis dans les collines tendres où le thym a blanchi il y a comme un silence inattendu les écorces se taisent, lèvres cousues delà le temps, dans l'ombre des allées, tu m'attends là où je ne voulais pas aller dans le creux des nids où explosent les orages les oiseaux se sont échappés de leur cage Je viens, ta voix m'entraîne j'ai toujours cru au chant des sirènes et j'aime le long chemin jusqu'à toi je jette mes comment, mes pourquoi tu m'attends sur ta rive incendiée de songes je viens pour apaiser le mal qui nous ronge on paiera notre automne rouge sang cachés dans l'herbe brûlée d'un champ mais qu'importe ? L'hiver sera moins rude au souvenir de nos infinitudes je n'ai pas honte, je t'aime tu m'attends, ta voix m'entraîne … (J.E. Septembre 2020) 8 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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