Connecté Partager Posté(e) 28 août 2020 Ton visage pleut sur les herbes hautes et revient l'odeur de terre mouillée qui prépare l'automne et les chemins de solitude qui vont bientôt tendre leurs bras La maison sur châssis aux gouaches vives bâtie de passions et de larmes, abandonnée dans les acalyphas avec sa longue table déserte et ses lits vermoulus où le temps s'est perdu, n'est plus qu'apparence La nuit a tendu sa toile démesurée sur le jardin sauvage où un saule muet désespère Sous son corset de soie, une unique rose agonise au soleil émacié bleu et froid Au fond d'un flacon, où l'eau métamorphose le rouge en noir, un pinceau se repose …. (J.E. Août 2020) 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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