Partager Posté(e) 24 août 2020 J'essore un peu mon coeur et le jette au fond de mon sac noir. "Là, tiens-toi tranquille, tu me pèses beaucoup trop lourd!" Puis, je prends le pli des gestes ancestraux : je me rimmelle, me blushe et me crayonne. J'accroche à mes épaules la première robe, celle qui me corsète d'anthracite. Mon coeur se débat dans sa tanière de cuir. Je lui cloue le bec en refermant le zip. J'enfile pour finir mon sourire de miel et de lait. Je suis cet éphémère qui s'ombre avec méthode. " Tu n'auras pas ma peau aujourd'hui, c'est écrit dans ma bouche scellée qui te grignote". J'avale chaque pelletée de terre jetée sur le cercueil et je n'écoute plus que le babil de l'Ange. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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