Partager Posté(e) 22 août 2020 Les soirs indolents, insolents, aux parfums de santal, lanternent sous la véranda verte L'été s'éternise entre les pierres brûlantes où pleure un ruisseau bordé de cresson la solitude est légère comme une libellule aux ailes nacrées où je rêve tes yeux Tu n'as ni nom ni visage, mais tes lèvres d'arbouses m'invitent et souvent, au crépuscule, surgissent sous le ciel anthracite Je ne bouge plus, c'est l'heure exquise où ta voix roucoule les mots que je traduis à ma guise Quelque part, dans les roseaux une flûte a chanté, dans le silence des gestes suspendus Un je t'aime secret, interrompu aux nues affole mon corps nu et l'incendie de feux follets Tout rougit, alentour, l'horizon étend son hémoglobine tous mes mots d'amour se répandent sur les collines ... (J.E. Août 2020) 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Il n’y a aucun commentaire à afficher.