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Accents poétiques

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En direct des forums

Derniers messages

  • Sophie
    Le poumon des eaux
    A fleur d’encre, de sel
    Pulse nos carences vaines
    Nos oublis nos silences
    Lambeaux de nos failles
    Jour encagé
    Criant les
    Syllabes
    Mortes

    Larmes
    D'eau des
    Millénaires
    Dans la colonne
    D'eau inépuisable
    Ruissellement d'atomes
    Forgeant les dessous du temps
    Dans l'amphore de la mémoire

    Les coraux
    mutilés
    Tortues et phoques
    Inertes dans les
    Mailles immondes des
    Ondes, soustraction du rêve
    Dans l'abolition de leur souffle

    Un cri, des cris dans l'insomnie des heures éparpillées


    Mon poème ( l'une des deux versions) mis en musique avec le concours de l'IA



    Le poumon des eaux.mp3

    Par Sophie, · Posté(e)

  • Joailes
    Un qui m'avait échappé !! Ce discours burlesque où un personnage prétentieux annonce la fin d'une discipline inventée pour mieux en proposer une autre, plus ludique, sur un ton délibérément absurde et contourné me plonge dans le ravissement !!

    Par Joailes, · Posté(e)

  • Joailes
    Un rêve harmonieux où le temps semble suspendu dans une perfection fragile. C'est une vision qui en dit autant sur la beauté idéalisée du Japon que sur le désir occidental d'échapper à la réalité dans un ailleurs exotique et parfait.

    Par Joailes, · Posté(e)

  • Joailes
    Un très beau poème, @Lina, bien fidèle à ton univers.
    Simplement intitulé "La lumière", il explore une relation intime et complexe entre le "je" poétique et un "tu" énigmatique, à travers la métaphore filée de la lumière.
    Loin d'être une simple célébration de l'éclat, le texte dépeint une lumière à la fois tangible et insaisissable, une présence qui scrute, transforme et questionne l'identité même du sujet. ⭐
    des mots qui percutent et parlent de jardins secrets bien enfouis delà le bleu des yeux ...

    Par Joailes, · Posté(e)

  • Joailes
    Alfred, l'astrocloche, aventure spatiale

    Je travaillais sans répit dans mon atelier depuis un mois ; je venais de serrer le dernier boulon, trouvé dans un mixeur des années soixante, et je m'écartai de quelques pas, contemplant mon œuvre avec un mélange de fierté et d'inquiétude, comme celui qu'avaient dû arborer en leur temps les frères Mongolfier.
    Je l'avais baptisé Alfred.
    Extérieurement, il ressemblait à une bouilloire victorienne montée sur des patins à roulettes rouillés, le tout surmonté d'un entonnoir de jardin en cuivre qui crépitait d'une lueur verdâtre et je n'avais pas lésiné sur le jaune et l'orange pour peindre l'intérieur au cas où ce deviendrait ma dernière demeure.
    J'avais prévu suffisamment de carburant, un mélange de gaz hilarant et de vapeur d'eau de mon humidificateur de plantes rares et avais réglé sa navigation par un pendule de radiesthésie et une vieille boussole qui indiquaient systématiquement le nord de mon frigo pour l'instant.
    Un peu ankylosée, je fis quelques exercices d'assouplissement sur le tapis magique qui ravive instantanément les tissus des muscles et descendis à la cuisine me confectionner un repas digne de ce nom : je n'avais guère mangé que des sandwiches ces temps-ci.
    J'optai pour un Seigneur des rivières et ses dauphines dont le fumet aurait pu attirer bien des voisines, si j'en avais.
    Rassasiée, j'enfilai ma combinaison de plongée customisée avec des collants thermiques, réalisée sur mesure pour mon voyage dans l'espace et un casque de moto pour protéger ma pauvre tête où, peut-être, devait s'agiter un cerveau.
    L'heure était grave.
    J'actionnai le levier principal et Alfred, mon astrocloche, émit un ronronnement satisfait avant de décoller en spirale à travers le toit de la grange, ne laissant derrière lui qu'un nuage de paillettes et une odeur de chaussettes mouillées.
    Le voyage fut … cahoteux.
    Je traversai une ceinture d'astéroïdes composée non pas de roches, mais de vieux pneus usagés.
    Une pluie de confettis cosmiques vint s'écraser sur mon hublot, et je dus esquiver une boule géante de ficelle emmêlée qui semblait poursuivre sa propre queue.
    Soudain, l'entonnoir en cuivre se mit à fumer et le pendule se bloqua, pointant frénétiquement vers une nébuleuse aux couleurs pastel qui ressemblait à s'y méprendre à un gros gâteau parsemé de vermicelles multicolores.
    Perdue, je décidai de suivre son indication.
    Le vaisseau trembla, toussota, et fut aspiré dans un vortex qui sentait le caramel.
    Quand les secousses cessèrent, je me retrouvai en orbite autour d'une planète d'un rose bonbon, striée de rivières de sirop de fraise.
    Des montagnes de guimauve se dressaient à sa surface, et l'atmosphère était peuplée de créatures étranges : des poissons-chats à ailes de papillon qui rotaient des bulles de savon parfumées à la cannelle.
    N'écoutant que mon inconscience, j'atterris en catastrophe dans un champ de champignons qui chantaient des chansons paillardes en chœur.
    Je fus immédiatement accueillie par les autochtones, les Glougloutons.
    Ils étaient hauts comme trois pommes, couverts d'un duvet bleu, et se déplaçaient en rebondissant sur un seul pied, émettant un bruit de glouglou joyeux.
    Leur chef, un Glouglouton particulièrement duveteux coiffé d'un couvercle de pot de confiture d'abricots, s'approcha.
    Il me tendit un biscuit en forme de satellite et prononça un seul mot, solennel : Glouglou.
    Comprenant qu'il s'agissait d'un rite de paix, je répondis Glouglou et croquai la friandise si gentiment offerte.
    Instantanément, je me mis à parler en vers.
    Pas n'importe lesquels.
    Des alexandrins parfaits.
    Je tentai de m'excuser pour mon atterrissage brutal :
    Pardonnez, ô Glougloutons, mon vaisseau maladroit,
    Qui sur vos champs si doux a posé ses pieds froids.
    Ils furent ravis.
    Une fête fut organisée en mon honneur.
    On me fit goûter des nuages de barbe à papa qui pétillaient sur la langue, et on dansa la gigue sous une pluie de sucre de canne en poudre.
    J'appris que leur plus grand ennemi était une tribu de robots rouillés, les Grippés, qui voulaient voler leur réserve de confiture d'étoiles pour graisser leurs articulations.
    Hélas, les Grippés attaquèrent pendant la fête, avançant en poussant des cris de bête.
    Paniquée, je courus vers mon vaisseau.
     L'Astrocloche n'avait pas d'armes, mais il avait un avantage : quand je surchauffais le réacteur à gaz hilarant, il émettait un pet stellaire si puissant qu'il pouvait projeter une vache à dix mètres. J'avais testé. (Une fois.)
    Je tournai le bouton du mélange gazeux à fond.
    L'entonnoir en cuivre vira au violet et se mit à vibrer.
    Je visai l'armée de robots, croisai les doigts, et actionnai la séquence d'éjection des gaz.
    PFFFFFFWWWWOORP !
    Un nuage géant, invisible mais aux effluves détonants, s'échappa de l'entonnoir.
    Les robots grippés s'arrêtèrent net.
    Puis, l'un après l'autre, ils se mirent à tousser.
    Un grincement qui ressemblait à un rire s'échappa de leurs haut-parleurs rouillés.
    Ils se plièrent en deux, se tenant les côtes métalliques, roulant par terre dans des accès d'hilarité incontrôlables : ils étaient tellement secoués de rire que leurs boulons se desserrèrent et qu'ils finirent en tas de pièces détachées, gigotant et gloussant.
    J'étais devenue une héroïne.
    Les Glougloutons me comblèrent de cadeaux : un bocal de leur air qui sentait la barbe à papa éternelle, une poignée de poussière d'étoiles qui, m'assurèrent-ils, rendait le café parfait, et de grands sacs de biscuits aux différents pouvoirs.
    Je devais cependant repartir, d'autres inventions du même genre m'attendaient dans mon bric à brac ; nos adieux furent déchirants.
    Je leur promis de revenir.
    Glouglou.
    Le retour fut tout aussi chaotique.
    Mon pendule de radiesthésie, ivre de son succès, me fit traverser un nuage géant en forme de chat qui ronronnait, déclenchant une tempête de vibrations apaisantes dans tout le vaisseau.
    Je me posai finalement dans mon jardin, atterrissant mollement sur les genoux, dans les choux et les cailloux. Le rappel de la règle des mots en ou, qui cherche bien les poux, me fit sourire, comme un clin d'œil aux glouglous.
     L'astrocloche n'était plus qu'un tas de ferraille fumant, mais il avait tenu le coup !
    Pauvre Alfred ! Il n'aura fait qu'un seul voyage !
    Aujourd'hui, quand je bois mon café du matin, infusé avec la poussière d'étoiles, et que je respire l'air de mon bocal, je me dis que pour une inventrice farfelue, j'ai quand même un sacré carnet d'adresses ; si mes voisins savaient ça, ils tomberaient sur les fesses.
    Mais on ne leur dira pas, je ne veux pas attiser de jalousies qui m'obligeraient à fermer mes volets.
    Le chat , depuis mon retour, me regarde d'un air sincère et admiratif, ce qui est très rare chez la gente féline, plutôt encline à vous regarder de haut.
    A-t-il senti que je suis allée plus haut que lui et que son arbre en sisal fait bien piètre figure à côté de mon Alfred ?
    Il vient s'auto-caresser contre ma cuisse et je profite de l'immense pouvoir de son moteur pour consigner dans mon carnet ce que vous venez de lire sur AP ...


    (joailes -) 14 novembre 2025 - 20h


    Par Joailes, · Posté(e)

Le panthéon des poètes disparus

Derniers ajouts au panthéon

  • Thy Jeanin ·
    Mon cœur vous ajourne, Vieillesse, Par droit huissier de parlement, Devant Raison qui est maîtresse, Et juge de vrai jugement. Depuis que le gouvernement Avez eu de lui et de moi, Vous nous avez, par tyrannie, Mis sous le joug de Mélancolie Sans savoir la cause pourquoi. Auparavant nous tenait Jeunesse Et nourrissait si tendrement, En plaisir, confort et liesse Et tout joyeux divertissement ; Or vous faites tout autrement. Ce vous est honte, sur ma foi, Car en douleur et maladie Nous faites use
    Thy Jeanin
    Thy Jeanin
    • 5 commentaires
    • 169 vues
  • Nils Exo ·
    Granger : Il est vrai qu'à l'âge où vous êtes, n'avoir point de barbe, vous me portez la mine, aussi bien que le Phoenix, d'être incapable d'engendrer. Vous n'êtes ni masculin, ni féminin, mais neutre : vous avez fait de votre Dactyle un Trochée, c'est-à-dire que, par la soustraction d'une brève, vous vous êtes rendu impotent à la propagation des individus. Vous êtes de ceux dont le sexe femelle, Ne peut ouïr le nominatif A cause de leur génitif, Et souffre mieux le vocatif De ceux qui n'ont p
    Nils Exo
    Nils Exo
    • 2 commentaires
    • 157 vues
  • Nils Exo ·
    Sire lion étant passé Des soucis du pouvoir et des troubles du monde Au séjour de la nuit profonde, Quand on l'eut dans la tombe et dans l'oubli placé, Les animaux, convoqués à la ronde, Cherchaient un successeur au vieux roi trépassé. Hors un époux, rien n'est peut-être Plus embarrassant qu'un tel choix, Et l'on y regarde à deux fois Quand il s'agit de se donner un maître. D'abord on ne voulait plus voir Au pouvoir Ni tigres, ni lions, ni gens de cette espèce, Qui, montant sur le trône avec gri
    Nils Exo
    Nils Exo
    • 3 commentaires
    • 142 vues
  • Nils Exo ·
    Comment peut-on tourmenter une femme ? Ne pas se plaire à faire son bonheur ? Il est pourtant des maris pleins d’humeur Avec aigreur Toujours chantant leur gamme. Que leur opposer ?... La douceur. Sexe charmant ! nature bonne et sage En a fait votre heureux partage, Profitez-en... et songez à l’adage : La patience vient à bout De tout. Une Souris logeait tout auprès d’une grange : On est bien fort dans l’endroit où l’on mange ; Mais sentir son dîner à travers un gros mur, Pour l’appétit, c’est
    Nils Exo
    Nils Exo
    • 3 commentaires
    • 171 vues
  • Nils Exo ·
    La Vérité toute nue Sortit un jour de son puits. Ses attraits par le temps étaient un peu détruits. Jeunes et vieux fuyaient sa vue. La pauvre Vérité restait là morfondue, Sans trouver un asile où pouvoir habiter. A ses yeux vient se présenter La Fable richement vêtue, Portant plumes et diamants, La plupart faux, mais très brillants. « Eh ! vous voilà, bonjour, dit-elle ; Que faites-vous ici seule sur le chemin ? » La Vérité répond : « Vous le voyez, je gèle. Aux passants je demande en vain De m
    Nils Exo
    Nils Exo
    • 3 commentaires
    • 205 vues
  • Nils Exo ·
    - Éloigne-toi, vil souffleur de tempête, Dit Jupiter, ne me romps pas la tête ; Le roi des dieux ne peut être... vaincu. Junon, piquée et même un peu confuse Que son époux eût surpris sa vertu Dans un état qui n’a guère d’excuse, Avec humeur se relève, et l’accuse De ne jamais la laisser en repos, Et d’arriver toujours mal à propos. - C’est bien à vous dit-elle de vous plaindre ! J’ai trop souffert, je suis lasse de feindre. Et la voilà rappelant tous les tours Qu’il lui faisait dans ses folles
    Nils Exo
    Nils Exo
    • 3 commentaires
    • 227 vues
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