Posté(e) 5 juillet5 juil. Semeur d’échos comment_200419 I Murs de brique aux croisillons ébahisles arbres ne sont plus leurs ennemismais qu’attend-on pour lever l’ancrevers d’autres cieux d’autres savoirsdans le lycée n’est plus un cri.IIDans le sable endormi ces fêtes de l’erranceGisent là sédiments comme lie en mémoireEt je rêve d’y lire ainsi qu’en un grimoireCe dont le vent m’enchante en guise de romance. La mer monte et descend sur ces fossiles blancsCaresses les vagues en troublent le refletEt lorsque je cherche de ce trésor l’effetJe ne vois qu’un iris qui s’amuse du temps. Ce qu’on a trouvé beau glisse un jour de nos yeuxEchappé à jamais du collier de nos joiesEt pourtant c’est la mer quand notre échine ploieQui rend grâce à nos cœurs de ces yeux silencieux. Modifié 5 juillet5 juil. par Thy Jeanin
Posté(e) 5 juillet5 juil. Semeur d’échos comment_200430 Joli poème, le temps passe, comme les nuages, et l'été s'installe...
Posté(e) 5 juillet5 juil. Correcteur comment_200431 Joli gogyohka d entrée !Le corps du poème , belle personnification, est plein d'une mélancolie bien compréhensible de fin d'année scolaire, bien qu' attendue.Mais résiste t on à cette mer...qu on essaie de rendre encore plus belle, encoreplus forte, encore plus enchantée et nourrie de ces sédiments qui ne demandentqu a l enrichir ...
Posté(e) 5 juillet5 juil. Semeur d’échos comment_200435 C’est la fin de l’année scolaire. Il est temps de partir en vacances au bord de mer et d’écrire des vers harmonieux pour célébrer cette heureuse parenthèse.
Posté(e) 6 juillet6 juil. comment_200442 Quel magnifique texte poétique !Je ne saurais vraiment pas faire...quand j étais petit, on disait plus prosaiquement : voilà les vacances les cahiers au feu et la maîtresse au milieu !Gageons qu aujourd'hui ceci serait mal vu ( ͡~ ͜ʖ ͡° )
Posté(e) 6 juillet6 juil. Semeur d’échos comment_200458 Et pourtant c’est la mer quand notre échine ploieQui rend grâce à nos cœurs de ces yeux silencieux.J'adore...ces vers, @Thy Jeanin La mer monte et descend sur ces fossiles blancsCaresses les vagues en troublent le refletTout est si beau...
Posté(e) 6 juillet6 juil. comment_200461 Quel talent Thierry !C'est fluide avec une pointe de nostalgie, et que d' images uniques dont tu as le secret 😊
Posté(e) dimanche à 15:105 j Administrateur comment_200487 Quel ravissement de lire une telle qualité.Les vacances, ce n’est pas seulement fuir l’école, mais entrer dans un autre temps. Le sable, la mer, les fossiles : tout devient prétexte à lire dans le monde comme dans un vieux livre magique. La définition des vacances version poésie profonde : transat pour le corps, vers pour l’âme 🙂
Posté(e) dimanche à 19:395 j Semeur d’échos comment_200511 C'est sublime, cher @Thy Jeanin tes mots sont d'une élégance minérale et marine : on s'y noierai ... ⭐
Posté(e) lundi à 01:475 j Semeur d’échos comment_200544 Une très belle première strophe qui campe le lycée en vacances, puis cette strophe au mouvement musical délicieux :Le 06/07/2025 à 02:12, Thy Jeanin a écrit :Dans le sable endormi ces fêtes de l’erranceGisent là sédiments comme lie en mémoireEt je rêve d’y lire ainsi qu’en un grimoireCe dont le vent m’enchante en guise de romance.Bravo Thierry !
Posté(e) jeudi à 17:171 j Auteur Semeur d’échos comment_200716 Gogyöhka et quatrains pour marier Orient et Occident. Merci!