Aller au contenu

Featured Replies

Posté(e)
  • Semeur d’échos
comment_200419

 

I

 

Murs de brique aux croisillons ébahis

les arbres ne sont plus leurs ennemis

mais qu’attend-on pour lever l’ancre

vers d’autres cieux d’autres savoirs

dans le lycée n’est plus un cri.

II

Dans le sable endormi ces fêtes de l’errance

Gisent là sédiments comme lie en mémoire

Et je rêve d’y lire ainsi qu’en un grimoire

Ce dont le vent m’enchante en guise de romance.

 

La mer monte et descend sur ces fossiles blancs

Caresses les vagues en troublent le reflet

Et lorsque je cherche de ce trésor l’effet

Je ne vois qu’un iris qui s’amuse du temps.

 

Ce qu’on a trouvé beau glisse un jour de nos yeux

Echappé à jamais du collier de nos joies

Et pourtant c’est la mer quand notre échine ploie

Qui rend grâce à nos cœurs de ces yeux silencieux.

Modifié par Thy Jeanin

  • Le titre a été modifié en Vacances
Posté(e)
  • Semeur d’échos
comment_200430

Joli poème, le temps passe, comme les nuages, et l'été s'installe...

Posté(e)
  • Correcteur
comment_200431

Joli gogyohka d entrée !

Le corps du poème , belle personnification, est plein d'une mélancolie bien compréhensible de fin d'année scolaire, bien qu' attendue.

Mais résiste t on à cette mer...qu on essaie de rendre encore plus belle, encore

plus forte, encore plus enchantée et nourrie de ces sédiments qui ne demandent

qu a l enrichir ...

Posté(e)
  • Semeur d’échos
comment_200435

C’est la fin de l’année scolaire. Il est temps de partir en vacances au bord de mer et d’écrire des vers harmonieux pour célébrer cette heureuse parenthèse.

Posté(e)
comment_200442

Quel magnifique texte poétique !

Je ne saurais vraiment pas faire...

quand j étais petit, on disait plus prosaiquement :

voilà les vacances

les cahiers au feu et la maîtresse au milieu !

Gageons qu aujourd'hui ceci serait mal vu ( ͡~ ͜ʖ ͡° )

Posté(e)
  • Semeur d’échos
comment_200458

Et pourtant c’est la mer quand notre échine ploie

Qui rend grâce à nos cœurs de ces yeux silencieux.

J'adore...ces vers, @Thy Jeanin

La mer monte et descend sur ces fossiles blancs

Caresses les vagues en troublent le reflet

Tout est si beau...

Posté(e)
comment_200461

Quel talent Thierry !

C'est fluide avec une pointe de nostalgie, et que d' images uniques dont tu as le secret 😊

Posté(e)
  • Administrateur
comment_200487

Quel ravissement de lire une telle qualité.
Les vacances, ce n’est pas seulement fuir l’école, mais entrer dans un autre temps. Le sable, la mer, les fossiles : tout devient prétexte à lire dans le monde comme dans un vieux livre magique. La définition des vacances version poésie profonde : transat pour le corps, vers pour l’âme 🙂

Posté(e)
  • Semeur d’échos
comment_200511

C'est sublime, cher @Thy Jeanin tes mots sont d'une élégance minérale et marine : on s'y noierai ...

Posté(e)
  • Semeur d’échos
comment_200544

Une très belle première strophe qui campe le lycée en vacances, puis cette strophe au mouvement musical délicieux :

Le 06/07/2025 à 02:12, Thy Jeanin a écrit :

Dans le sable endormi ces fêtes de l’errance

Gisent là sédiments comme lie en mémoire

Et je rêve d’y lire ainsi qu’en un grimoire

Ce dont le vent m’enchante en guise de romance.

Bravo Thierry !

Posté(e)
  • Auteur
  • Semeur d’échos
comment_200716

Gogyöhka et quatrains pour marier Orient et Occident. Merci!