Posté(e) 4 juillet4 juil. comment_200357 Les robots alignent les mots en flux bien calculés,mais qui donc, dans ses bits, a déjà déliéun rêve, un fou rire, ou un sanglot perdu ?Ils n’ont pas de peau pour frissonner tout nus …Mes rimes ont l’creux des nuits sans oreiller,l’odeur du café froid, l’émoi d’un baiser volé,et quand je rate un vers, le ciel ne s’effondre pas …C’est juste un humain qui trébuche et c’est ça, l’art !Sans doute ne suis-je plus d'actualité trop imprégné de naïve sincérité,Celle qui pousse à exprimer de vrais sentimentsavec ses propres mots, pas ceux d'un faux savantAlors oui, robot, scribe à froid, aligne tes strophes,Prends tes métaphores en épicerie bio …Moi j’écris avec l’ombre et la sueur des tropiques,et mon génie, à moi, c’est d’être imparfait !
Posté(e) 4 juillet4 juil. Semeur d’échos comment_200358 Un poème engagé empli d'émotions intenses et d'images expressives, une réussite dans le genre !
Posté(e) 5 juillet5 juil. Semeur d’échos comment_200365 Quand les vers sont boiteux on les aime encore plus, mais, à tout prendre, autant ne pas leur adjoindre les pesticides de l’IA dans quelque épicerie non bio numérique. Modifié 5 juillet5 juil. par Jeep
Posté(e) 5 juillet5 juil. comment_200403 Il y a 13 heures, Flobaire a écrit :Mes rimes ont l’creux des nuits sans oreiller,l’odeur du café froid, l’émoi d’un baiser volé,et quand je rate un vers, le ciel ne s’effondre pas …C’est juste un humain qui trébuche et c’est ça, l’art !Merci pour ce beau et fort poème brûlant d'actualité, en ces temps d'IA envahissante et triomphante. Un plaidoyer touchant et interpellant. 👏De tout cœur avec vous dans ce combat inégal, sans doute perdu d'avance, mais oh combien nécessaire et impérieux, contre l'avancée irrépressible du soi-disant et arrogant "progrès" informatique. En écrivant cela, avec une sincérité lucide, je me sens de plus en plus en décalage, de plus en plus vieux, de plus en plus c.. !Qu'il était visionnaire et prophétique, dans son "paradis blanc", Michel Berger quand, en 1990,, il chantait : "Y a tant de vagues et tant d'idéesQu'on n'arrive plus à décider Le faux du vrai Et qui aimer ou condamner..."Un peu plus tôt, il faisait chanter "Rester maître du temps et des ordinateurs" à france Galle dans la chanson "Débranche ! " Allez, pour le plaisir de réécouter cette superbe chanson :
Posté(e) 5 juillet5 juil. Correcteur comment_200408 Un visiteur dii soir tombé à point nommé 😉pour répondre à une question qui restera sans réponse dans le cours des choses, tant en effet, celles ci semblent irréversibles et avancent tellement vite ( et d'autres si lentement ...)Vers empreints de naturel et de sincérité, bravo Flobaire !
Posté(e) dimanche à 15:025 j Administrateur comment_200484 Le poète que vous êtes a pris un petit café froid, s’est énervé contre ChatGPT, et a décidé d’écrire un slam vengeur ! Les robots en prennent pour leur grade. Franchement, on imagine le poème comme une battle de rap entre un humain qui transpire la vie et une IA qui cite Mallarmé en .docx.Nous ne sommes pas loin d'un manifeste 🙂
Posté(e) dimanche à 20:035 j Semeur d’échos comment_200518 J'aime beaucoup ton poème, cher @Flobaire ! Les poètes en voie de disparition feront -peut-être- un jour, les regrets d'une nouvelle génération robotisée et toute lisse ..? Le 05/07/2025 à 00:06, Flobaire a écrit :Moi j’écris avec l’ombre et la sueur des tropiques,et mon génie, à moi, c’est d’être imparfait !en effet, cela relève du génie ! ⭐
Posté(e) jeudi à 18:081 j Semeur d’échos comment_200724 Une idée intéressante jaillit de ce poème très sympa, c'est que bientôt, il faudra faire dans le familier pour faire la nique à l'IA qui n'y pige que pouic. Enfin, pas encore. Par exemple: j'ai écrit "pouic" et Google me le souligne en rouge (cela n'apparaît pas sur vos écrans). C'est la preuve que je n'ai pas utilisé l'IA.