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.../..
 
Tous étaient réunis dans le bar, sous la houlette d'Hercule Carott. 
Qui résumait les événements et la situation comme il en avait l'habitude.
 
-Je viens d’avoir une longue conversation téléphonique avec le Yard et l' inspecteur principal Jack, qui a procédé aux vérifications d usage sur le corps et les papiers de la victime ,
et nous avons donc a présent la certitude que celle -ci est bien notre «  faussaire» , la prétendue romancière , que l’on recherche depuis longtemps .
Elle se nomme Susan Smith, et a bien pris le train au départ de Paris , tout comme nous tous ,
et possédait un billet à destination de Nice où elle était attendue au salon du livre .
Elle avait subi récemment une intervention de chirurgie esthétique afin de passer inaperçue , ce qui explique qu' elle soit passée inaperçue .
 
- diantre, voila pourquoi je ne l'ai pas reconnue , s’exclama le capitaine Hardings ! 
 
- en effet et voici un premier point d 'élucidé , déclara Carrott
qui poursuivit :
- Ensuite j’ai cherché à comprendre à quoi correspondait cette épingle à cheveux avec les initiales AC retrouvée sur elle , et je me suis souvenu que nous avions été intrigués par la présence d’une autre lady qui ressemblait bizarrement, d’après le capitaine, à la véritable romancière .
Piste que nous avions négligée puis abandonnée, car, interrogée, la Dame avait présenté un passeport tout à fait en ordre au nom de qu’Agatha Clarissa Miller.
 
Et là…mes petites cellules grises se sont mises en route !
Agatha Clarissa ….mais oui : AC !  comme l' épingle à cheveux !
Mais comment se trouvait elle en possession de Susan Smith ?
 
Vol ? Cadeau ?
Hercule demeurait perplexe….
 
- vous approchez monsieur Carrott…vous approchez …
La Comtesse Massena venait d’entrer dans le bar .
 
Tous les regards se fixèrent sur elle, interrogateurs et surpris.
Que venait faire la comtesse dans cette histoire ?
 
C’est alors qu’elle sortit de son sac une épingle similaire avec les mêmes initiales AC.
 
- il en existait deux  exemplaires, ajouta t elle, l'autre était dans les cheveux de votre victime .
 
- mais enfin comtesse…expliquez vous pour l'amour du ciel!
Intervint Carrott
 
- eh bien voici le moment de me dévoiler et de mettre un terme à cette malheureuse aventure 
dit la comtesse
En réalité , je suis l’authentique romancière, celle qui a été escroquée , comme d’autres , par cette voleuse.
J’avais mené secrètement ma propre enquête . Vous me pardonnerez cette petite supercherie...
Et j’étais parvenue à retrouver la trace de « l 'imposteuse. »
Je me suis arrangée pour prendre votre train , avec fausse identité et quelques petits arrangements de maquillage et couleur de cheveux. .
Je l’ai vite reconnue en dépit de sa transformation esthétique , mais j’avais repéré mon épingle qu 'elle m’avait volée sur un salon littéraire.
Elle était accompagnée dans ce train de son attaché de presse,  qui avait réservé une cabine séparée . Avec son petit chien.
Ce qu 'elle ignorait , c’est que ce monsieur , qui la suivait dans tous ses déplacements , lui vouait une haine féroce , ayant découvert qu' elle l’avait grugé dans le partage prévu des dividendes récoltés sur les ventes de livres .
Elle-même ignorait aussi qu’il savait qu’elle s’apprêtait à le dénoncer à la police comme unique instigateur  et bénéficiaire des escroqueries.
Pour se soustraire à cette éventualité il n'avait trouvé d’autre échappatoire que de la faire taire en la faisant disparaître ,  puis espérant s’enfuir sans qu'on le voie.
 
-Vous devinez la suite monsieur Carrott ...je parie ?  
demanda la comtesse romancière d'un ton malicieux 
ajoutant 
-L' homme descendu du train avec le chien n'est autre que l'assassin.
Il a heureusement été arrêté à la gare par la police française  prévenue par mes soins . Ainsi que la femme complice qui l'attendait. Propriétaire du chien.
 
L’assistance , subjuguée et abasourdie , avec écouté dans un silence religieux le récit de la comtesse .
 
-mais enfin Madame…m’expliquerez vous…Comment avez vous reconstitué tout cela ? A vous seule ?
 
- eh bien en réalité cher mr Carrott…Agatha Clarissa Miller c’est moi…plus connue sous le nom de mon défunt époux le colonel Christie …
 
-mais quel imbécile je suis, s’écria Carrott, tout cela est tellement limpide , vous ne trouvez pas ?
 
AGATHA CHRISTIE !  en personne ! 
 
- Mais bon sang mais c’est bien sûr ! 
Renchérît le commissaire Bourdelle..
Quant au lieutenant Colombin, on l’entendit marmonner en se grattant la tête
-  eh ben…quand je vais raconter ça à ma femme  ...
 
 
C’est sur ces conclusions philosophiques que se terminèrent l’histoire et le voyage , 
et tout le monde descendit à Nice .
Docte assemblée invitée par la comtesse Massena alias Agatha Christie , qui avait réservé les meilleures chambres du Negresco pour loger dignement ses collègues et amis du polar,  et afin de fêter comme il se devait la fin de l’enquête et de sa propre mésaventure.
 
FIN
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