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Posté(e) (modifié)

La bataille scientifique faisait rage entre deux écoles de pensée : celle qui en pinçait pour Titi Ma' Ho et celle qui ne jurait que par Cthulhu. Autant dire que l'entité, quelle qu'elle fût, en profitait pour avancer ses pions. La pollution sonore induite prenait un tour catastrophique, car s'ajoutait la cacophonie d'un mix avec le répons du contre-chant que les Humains s'ingéniaient à développer en matière de bagad, de groupe rock'n'roll et formation symphonique. De mon côté, avec mon équipe, dépassant les querelles superfétatoires, je proposai une théorie qui ne manquait pas de postulats clair et distincts.

 

En fait, la distinction entre poésie et science ne valait que ce que valent les émissions intempestives de l'amour des commencements. Je préciserais même qu'il s'en fallût de peu que le « commencement », dans sa circularité même, se mût en finalité pour ce qu'on appellerait l'éternel retour. Mais creuserait-on l'hypothèse d'une source apodictique de la croissance exponentielle du mythe extraterrestre par opposition au caractère problématique, voire assertorique d'une altérité qui n'intégrerait pas combien la Raison se nourrit des intuitions fulgurantes de la poésie ?

 

Qu'on me comprenne : je n'en méconnais pas l'aspect apophantique, bref l'impossibilité de déterminer ce qui ne peut être vrai ou faux, mais j'affirme que seul le mythe de Titi Ma' Ho rendait compte de la totalité des paramètres de notre équation. Le Cthulhu "lovecraftien" reposait sur une idéologie dont on ne reconnaîtra jamais assez combien son culte blasphématoire magnifiait une abomination venue d'outre-espace dont la vue suffisait pour sombrer dans la folie. Alors que la proposition Titi Ma' Ho recelait des contradictions dialectiques autrement plus complexes et fructueuses que l'hypostasie entretenant la confusion entre une idée abstraite et sa réalité concrète, entre la Matrice et ses décalcomanies. En attendant, nous interpellâmes la référence des Maîtres de Cérémonie de la planète, un DJ réputé pour faire chauffer ses platines jusqu'à l'incandescence. Les algorithmes n'avaient qu'à bien se tenir qui soutenaient en back-office la déréliction, bref le sens de l'abandon des Humains en perdition.

 

À suivre

 

Modifié par Marc Hiver
  • Le titre a été modifié en 4. Titi Ma' Ho VS Cthulhu
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