Posté(e) 12 janvier (modifié) Ce que Dieu fait le jour, Diable défait la nuit ! L'écheveau du destin comme une Pénélope En détisse la toile et ce qui enveloppe Par trop de rêveries l'asphodèle et l'ennui. Moi, les fleurs étoilées sur leur hampe perchées Évoquent au jardin la promesse sans fin Qu'au velouté de l'âme où je me perds enfin S'ajoute un peu d'esprit vers quoi tend le péché. Ô Toi ! le bon apôtre attrapant la folie, Tu ne sais pas pourquoi les corps à l'abandon Se lovent dans l'oubli de ce qui fut leur nom Sans même l'amertume au cœur de l'embolie. Il n'est pas né l'ailleurs d'une idée trépassée Reposant à l'envers et contre cette place D'un caveau évidé en forme de palace Pour toute éternité d'un bonheur épousé. C'est pourquoi, mon ami, et malgré que j'en aie, Je décline toujours une invitation À danser au sabbat avec la passion Qui sied à un glébeux englué dans l'après. Modifié 12 janvier par Marc Hiver 1
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