Posté(e) 9 janvier Un jour je partirai vers des terres lointaines Où coule la rosée en des fleuves tranquilles Dont les méandres flous sont comme autant de veines Affleurant, azurées, sur la glèbe fragile. Il s'en faudra de peu, à force de rêver, Qu'un écureuil au bois — acrobate charmant — Me tance sans vergogne avec son fichu nez Et me lance aussitôt quelques-uns de ses glands. Des corbeaux en disette attirés par mes cris Y mêlent criaillements avant qu'un vent se lève Après que le soleil n'éclaire plus leurs nids. Autant passe le temps dans un doux sfumato Estompant l'horizon à ses heures trop brèves Sans coup d'éclat ni pronunciamiento. 1
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