Posté(e) 29 novembre 202429 nov. comment_184706 Un vent mauvais soufflait en rafale ses traits À l'unisson d'un vague enfermement du ciel Sur mon âme étrangère aux fantasques attraits D'un tableau encadré par les forces du fiel De cet esprit malin qui me tendait un rets Pour mieux noyer mon cœur comme une mouche à miel. Mais je te cherche encor' sur la grève poudreuse En réclamant mon dû, promesse de bonheur, À ce tyran hostile aux quêtes amoureuses Que l'on appelle Dieu jouissant de nos peurs ! Et voilà le grésil en une pluie de feu Balayant sous mes pas les traces de ma vie Dont il est avéré, excusez-moi du peu, Que jamais on ne vit par une folle nuit D'homme plus décidé à refuser le jeu Que moi, dans mon malheur, rétif à tout déni. Et je cherche toujours sur les dunes de sable, En proie à mon désir, promesse de bonheur, La clarté féminine à l'ombre impénétrable, N'en déplaise à ce dieu si friand de nos peurs !
Posté(e) 29 novembre 202429 nov. comment_184719 Un superbe poème, un duo de l'âme qui en dit tant, avec pudeur... C'est une lecture aussi émouvante que belle !
Posté(e) 29 novembre 202429 nov. Administrateur comment_184722 Quand la plume de Marc vient caresser nos émotions, nous ne pouvons qu'applaudir.
Posté(e) 29 novembre 202429 nov. comment_184727 Il y a 1 heure, Marc Hiver a écrit : Et je cherche toujours sur les dunes de sable, En proie à mon désir, promesse de bonheur, La clarté féminine à l'ombre impénétrable L’ultime thérapie au bourdon existentiel !
Posté(e) 29 novembre 202429 nov. comment_184741 Il y a 6 heures, Marc Hiver a écrit : Un vent mauvais soufflait en rafale ses traits À l'unisson d'un vague enfermement du ciel Sur mon âme étrangère aux fantasques attraits D'un tableau encadré par les forces du fiel De cet esprit malin qui me tendait un rets Pour mieux noyer mon cœur comme une mouche à miel. Mais je te cherche encor' sur la grève poudreuse En réclamant mon dû, promesse de bonheur, À ce tyran hostile aux quêtes amoureuses Que l'on appelle Dieu jouissant de nos peurs ! Et voilà le grésil en une pluie de feu Balayant sous mes pas les traces de ma vie Dont il est avéré, excusez-moi du peu, Que jamais on ne vit par une folle nuit D'homme plus décidé à refuser le jeu Que moi, dans mon malheur, rétif à tout déni. Et je cherche toujours sur les dunes de sable, En proie à mon désir, promesse de bonheur, La clarté féminine à l'ombre impénétrable, N'en déplaise à ce dieu si friand de nos peurs ! Mais quel est donc ce Dieu qui vous refuserait cette promesse ? 😉 qu’il vous entende sur ce puissant désir avec un poème pareil c’est sûr que votre quête sera comblée 😃
Posté(e) 29 novembre 202429 nov. comment_184754 Deux sizains attendris et deux quatrains coups de poing. Man, on sera deux à lui dire ses quatre vérités, lui là-haut. Hop, nom de...
Posté(e) 29 novembre 202429 nov. comment_184762 La quête du bonheur inassouvi convient par excellence à la poésie.
Posté(e) 29 novembre 202429 nov. comment_184771 Je vous souhaite de la trouver cette clarté féminine que l'on appelle bonheur.
Posté(e) 30 novembre 202430 nov. comment_184783 Si on ne la met pas sous le boisseau, cette clarté sera la forte @Marc Hiver !
Posté(e) 30 novembre 202430 nov. comment_184804 De superbes stances à une ombre féminine, @Marc Hiver. La forme est parfaite et l'émotion est si palpable. Un autre coup de coeur pour ce poème.
Posté(e) 30 novembre 202430 nov. comment_184819 Je ne pense pas que nos peurs aient créé Dieu et les ombres sont parfois joueuses.
Posté(e) 30 novembre 202430 nov. comment_184828 Ce dieu si bien ancré dans nos têtes, à la source de tant de mal qu'il me débecte.
Posté(e) 1 décembre 20241 déc. comment_184874 Cette femme j'espère que vous la verrez. Dans ce poème on sent votre solitude, pourtant au Brésil on s'amuse beaucoup, je crois. Le fait de répéter deux fois le même quatrain est bien trouvé. Voilà un nouveau texte moins léger que d'habitude qui change de ceux que vous pondez habituellement, mais je suis certain qu'ils vont revenir en force ceux-là et nous amuser encore beaucoup, parce qu'on les aime tous ici!
Posté(e) 12 avril12 avril comment_193942 Le 29/11/2024 à 09:51, Marc Hiver a écrit : Et je cherche toujours sur les dunes de sable, En proie à mon désir, promesse de bonheur, La clarté féminine à l'ombre impénétrable, N'en déplaise à ce dieu si friand de nos peurs ! Bel oxymore dans le troisième vers de cette strophe qui termine de façon joliment tragique ces "Stances à l'ombre féminine" (beau titre !) 🌟