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Featured Replies

Posté(e)
comment_184706

Un vent mauvais soufflait en rafale ses traits
À l'unisson d'un vague enfermement du ciel
Sur mon âme étrangère aux fantasques attraits
D'un tableau encadré par les forces du fiel
De cet esprit malin qui me tendait un rets
Pour mieux noyer mon cœur comme une mouche à miel.

 

Mais je te cherche encor' sur la grève poudreuse
En réclamant mon dû, promesse de bonheur,
À ce tyran hostile aux quêtes amoureuses
Que l'on appelle Dieu jouissant de nos peurs !

 

Et voilà le grésil en une pluie de feu
Balayant sous mes pas les traces de ma vie
Dont il est avéré, excusez-moi du peu,
Que jamais on ne vit par une folle nuit
D'homme plus décidé à refuser le jeu
Que moi, dans mon malheur, rétif à tout déni.

 

Et je cherche toujours sur les dunes de sable,
En proie à mon désir, promesse de bonheur,
La clarté féminine à l'ombre impénétrable,
N'en déplaise à ce dieu si friand de nos peurs !


 

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comment_184716

Sans l'ombre d'un doute, que voici un bel écrit ! 

Posté(e)
comment_184719

Un superbe poème, un duo de l'âme qui en dit tant, avec pudeur...

 

C'est une lecture aussi émouvante que belle !

Posté(e)
comment_184727
Il y a 1 heure, Marc Hiver a écrit :

 

Et je cherche toujours sur les dunes de sable,
En proie à mon désir, promesse de bonheur,
La clarté féminine à l'ombre impénétrable

L’ultime thérapie au bourdon existentiel !

Posté(e)
comment_184730

T’inquiète…j’arrive ( je n’attends pas le 21 😊)

Posté(e)
comment_184741
Il y a 6 heures, Marc Hiver a écrit :

Un vent mauvais soufflait en rafale ses traits
À l'unisson d'un vague enfermement du ciel
Sur mon âme étrangère aux fantasques attraits
D'un tableau encadré par les forces du fiel
De cet esprit malin qui me tendait un rets
Pour mieux noyer mon cœur comme une mouche à miel.

 

Mais je te cherche encor' sur la grève poudreuse
En réclamant mon dû, promesse de bonheur,
À ce tyran hostile aux quêtes amoureuses
Que l'on appelle Dieu jouissant de nos peurs !

 

Et voilà le grésil en une pluie de feu
Balayant sous mes pas les traces de ma vie
Dont il est avéré, excusez-moi du peu,
Que jamais on ne vit par une folle nuit
D'homme plus décidé à refuser le jeu
Que moi, dans mon malheur, rétif à tout déni.

 

Et je cherche toujours sur les dunes de sable,
En proie à mon désir, promesse de bonheur,
La clarté féminine à l'ombre impénétrable,
N'en déplaise à ce dieu si friand de nos peurs !


 

Mais quel est donc  ce Dieu qui vous refuserait cette promesse ?  😉 qu’il vous entende sur ce puissant désir avec un poème pareil c’est sûr que votre quête sera comblée 😃

Posté(e)
comment_184754

Deux sizains attendris et deux quatrains coups de poing. Man, on sera deux à lui dire ses quatre vérités, lui là-haut. Hop, nom de...

Posté(e)
comment_184762

La quête du bonheur inassouvi convient par excellence à la poésie.

Posté(e)
comment_184771

Je vous souhaite de la trouver cette clarté féminine que l'on appelle bonheur.

Posté(e)
comment_184783

Si on ne la met pas sous le boisseau, cette clarté sera la forte @Marc Hiver !

Posté(e)
comment_184804

De superbes stances à une ombre féminine, @Marc Hiver. La forme est parfaite et l'émotion est si palpable.

Un autre coup de coeur pour ce poème.

 

Posté(e)
comment_184819

Je ne pense pas que nos peurs aient créé Dieu et les ombres sont parfois joueuses.

Posté(e)
comment_184828

Ce dieu si bien ancré dans nos têtes, à la source de tant de mal qu'il me débecte.

Posté(e)
comment_184874

Cette femme j'espère que vous la verrez. Dans ce poème on sent votre solitude, pourtant au Brésil on s'amuse beaucoup, je crois. Le fait de répéter deux fois le même quatrain est bien trouvé. Voilà un nouveau texte moins léger que d'habitude qui change de ceux que vous pondez habituellement, mais je suis certain qu'ils vont revenir en force ceux-là et nous amuser encore beaucoup, parce qu'on les aime tous ici!

  • 4 mois plus tard...
Posté(e)
comment_193942
Le 29/11/2024 à 09:51, Marc Hiver a écrit :

Et je cherche toujours sur les dunes de sable,
En proie à mon désir, promesse de bonheur,
La clarté féminine à l'ombre impénétrable,
N'en déplaise à ce dieu si friand de nos peurs !

Bel oxymore dans le troisième vers de cette strophe qui termine de façon joliment tragique ces "Stances à l'ombre féminine" (beau titre !) 🌟