Posté(e) 27 novembre 202427 nov. comment_184596 Vers minuit, l'inspecteur Milouze, alias l'inspectrice Milouzette qui n'avait jamais caché sa transsexualité cyclique où ses allers-retours à Marrakech lui permettaient d'alterner au fil de ses opérations et de ses hormones d'un sexe l'autre, habillé (e) de cuir promenait sa démarche queer dans les faubourgs du port d'Amsterdam à la recherche d'un de ses bars interlopes dont on ne dira jamais combien ils vous entraînent jusqu'au bout de la nuit, mais juste avant les premières lueurs de l'aube préludant à l'aurore des cloportes du matin. [le lecteur appréciera la tonalité proustienne de cette phrase inaugurale] Or, en revenant de son périple "amoureux", iel (l'inspecteur/inspectrice refusant toute binarité genrée) buta près des docks sur un corps dissimulé entre deux containers en état de décomposition avancée comme en témoignait l'odeur pestilentielle de cette charogne humaine. Illico presto, iel appela le légiste de secteur qui procéda aux premières constatations. La victime (on remarquera le féminin du mot victime) baignait dans un magma de boue et de fluides corporels échantillonnés dans des pipettes par le carabin cisgenre des macchabées arraisonnés par un destin funeste. Bram Baekeland (le légiste hollandais) conclut immédiatement à un homicide sous réserve d'analyses complémentaires lors de l'autopsie. Fort de ce premier avis l'inspecteur (trice) Milouze (zette) convoqua les deux dockers d'astreinte qui avaient manipulé les deux containers entourant la dépouille en bouillie. Le premier avait un solide alibi : il avait déserté son poste pour se réfugier dans un bordel où il avait pleuré durant toute la passe sur sa femme infidèle, ce que confirma la travailleuse du sexe qui n'avait même pas pu lui administrer le moindre sacrement. Le second, au regard fuyant pendant son interrogatoire, soutint mordicus que la pestilence verte qui suffoquait son appendice nasal, il l'avait attribuée à la marée qui refoulait des relents d'algues pourries dont le port regorgeait. Or, il n'y avait jamais eu d'algues vertes dans le port d'Amsterdam. Milouze(zette) crocheta les mains du menteur et grâce à une fouille au corps, on retrouva dans son anus l'objet contondant qui s'avéra l'arme du crime. La police locale embarqua l'individu et iel retourna se coucher après cette nuit riche en « sexe et violence » comme on dit parchin dans le Cotentin. Modifié 29 novembre 202429 nov. par Marc Hiver
Posté(e) 27 novembre 202427 nov. comment_184599 le commissaire Hiver ici ? himself. ? diantre .. Fallait -il que l’affaire fût sérieuse …et écologique 🤣 ( j’aurais dit illico pesto ^^)
Posté(e) 27 novembre 202427 nov. comment_184604 Une aventure haute en couleurs, en saveurs et en odeurs, hélas ! 😉 Belle perf', comme disent les jeunes !
Posté(e) 27 novembre 202427 nov. comment_184642 Milouze, alias Milouzette, n’a rien perdu de son flair dans une affaire criminelle nauséabonde, bien au contraire, malgré ou plutôt grâce à son changement de genre.
Posté(e) 28 novembre 202428 nov. comment_184665 S'il n'y a pas d'algues vertes dans le port d'Amsterdam, on y voit des lampions rouges et des substances de toutes les couleurs. Tremblez devant Milouze, les durs à queer!
Posté(e) 28 novembre 202428 nov. comment_184680 Entre Milouze et Milouzette ce n'est qu'une histoire de genre.