Connecté Posté(e) 1 novembre (modifié) Carré des pauvres gueux où chaque cimetière Octroie à ces damnés cinq ans d'éternité Avant de les jeter sans autre manière Dans la fosse commune afin d'y végéter Parmi tous ces lascars, imprévoyants de mort. Le cantonnier du coin découvre des cadavres Encore en bon état et grimaçant à tort, Car cinq ans c'est trop peu pour se trouver un havre. J'aime me promener aux confins des misères Quand la mémoire courte entame la croyance En une apocalypse où sortant de la terre, Bourgeoisement parés, les gentils de la vie Seront ressuscités grâce à leur prévoyance Alors qu'un pauvre bougre ira de mal en pis. Modifié 1 novembre par Marc Hiver 1 1 2
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