Partager Posté(e) 30 septembre Dans l'étroitesse de son écorce l'arbre sec achève de brûler bombe désespérément le torse sanglote sa force emprisonnée La sève suinte et gonfle son bois injecté de marbrures nouées comme prisonnière d'un carquois cruel qui la retiendrait figée Quelques feuilles privées de couleur ont vacillé ruisselantes et sans charme trop éclaboussées d'une langueur que l'orée de l'automne désarme Emue, j'ai vu sur le sol humide s'accoupler deux petits chats sauvages ils prolongeaient un été splendide sentant venir la fin du voyage Mes jours sont aussi longs que mes nuits je ne pense qu'à toutes ces joies qui feront de mes jours une vie aussi longtemps que tu seras là 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Messages recommandés