Partager Posté(e) 26 juillet 2018 Dire qu’il a fallu que j’aille sur une île Pour guérir de la foule et nous comprendre, nous. Dire qu’il a fallu que les années défilent Pour pardonner l’échec et tomber à genoux Devant l’expansion des valeurs souveraines. J’aurais voulu, bien sûr, à nous deux, m’adonner. Mais la vie a choisi que je porte des chaînes. Je n’ai pu exercer mon rôle de donner ! Mais je l’ai bien tenté avec force courage. J’ai repoussé l’aigreur et la timidité, Tout ce qui met à l’âme un effroyable ombrage, Et j’ai pris quelques arts pour m’emplir de gaieté. Mon amour, toi si loin, j’aimerais que tu saches Que je n’ai pas voulu t’effacer tout à fait. Je ne l’aurais pas pu, quoique tout nous détache. On peut toujours aimer sur un mode imparfait. Si aimer est un art, c’est aimer donc écrire. Alors, quand je garnis des pages de ces vers Faits de ton souvenir, je t’aime à en sourire, Je t’aime autant que tout ce qui fait l’Univers ! Je ferme mon cahier, et, les yeux, je relève. La mer est lumineuse en reflets verts et bleus. Des nuages obscurs disent qu’un vent se lève. En silence, je rentre avec le cœur heureux. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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