Partager Posté(e) 12 août Il n'est nulle tristesse qui ne s'évapore dessous un ciel si bleu que le soleil dévore entre les bras câlins des arbres centenaires là-bas, au diable vauvert, au pied du calvaire Il faut alors prêter garde aux petites voix et puis lever la tête bien haut sur la croix respirer le vent qui diffuse les arômes mâtinés de thym, d'humus et de cardamome L'esprit vide, en vagues lentes, le cœur s'emballe une profonde paix timidement s'installe les uns après les autres tous les sens s'éveillent dans un silence ouaté qui perce l'oreille Car la solitude a ce goût presque parfait de mélancolie et de bonheur emmêlés instant précis où naissent les sensations au chant fabuleux et plaintif de l'alcyon. 3 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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