Connecté Partager Posté(e) 29 septembre (modifié) Ben-Hur et Messala, le Juif et le Romain D'une enfance commune étaient comme deux frères Et après des années, ils retrouvent enfin Cette complicité quand les deux font la paire. Le prince de Judée aimait son Messala : Un chant de cinéma — film hollywoodien — Suggère sur l'écran lors qu'ils croisent les bras Pour trinquer d'une coupe un sentiment trop loin ! À l'inverse d'Achille et Patrocle en pratique, Ben-Hur et Messala ont nié l'évidence Qui titille l'âme, taraudant chattemite Leur désir interdit, sexuelle flagrance. Ivre de sa puissance adjugée par Tibère, Le Romain refoulé venu prendre la tête De cette garnison sous l'œil de Jupiter Enjoint son frère juif de jouer les carpettes. Ben-Hur, en refusant, choisit la loyauté. Messala, fou de rage en amant éconduit Profite d'une tuile au toit fort déboîtée Pour envoyer l'ami aux galères de nuit. Sur le triste chemin de sa captivité Le prince de Judée rencontrera Jésus. Quand un gardien défend de se désaltérer, Christ donnera à boire au noble Juif déchu. Ô Vierge immaculée par ton hymen intact, Sanctus, utérus où trente-trois ans plus tôt L'Esprit te féconda ne manquant pas de tact Alors qu'en sa tétée, Ben-Hur commit son rot. L'Iliade et L'Odyssée peuvent se rhabiller Et Homère versus le général Wallace Se doit de s'incliner devant son épopée Biblique n'en déplaise au licheux de sa race ! La bataille navale à l'issue incertaine Voit Ben-Hur demi-nu sauver son commandant. Le suivant à Rome, libéré de ses chaînes, Il accède à la gloire au tiercé du moment ! Différence notoire avec le Titanic, Nos deux naufragés sur leur modeste radeau Ne sont pas comme Jack et Rose — d'où le hic — Obligés par le fait d'en laisser un à l'eau ! Le spleen envahit Hur, il repart en Judée Où sa mère et sa sœur sont devenues lépreuses Parce que Messala les avait enfermées Dans des geôles pourries comme de simples gueuses ! Le règlement de compte éclate dans le cirque Par la course de chars opposant les amis Et se terminera en une lutte épique Quand la mort du méchant râlera d'agonie. Un spectateur narre, qu'au terme de la fête, Il aurait entendu du haut de la tribune : Arrête ton char Judas Ben-Hur, tes roues pètent ! C'est en fait Messala qui vécut l'infortune. Vous connaissez la fin : quand Jésus-Christ mourut Un orage éclata en purifiant l'air Lavant de leurs péchés, lors qu'il était tout nu Sur sa croix de malheur, les humains sur la Terre. Lecteur impénitent, tu comprends qu'aujourd'hui Malgré les ans passés au fil des hérésies Tu t'agenouilleras devant notre messie Qui toujours à la bonne assagit tes envies. Moi le barde païen je révère l'histoire : En herméneutique, tous ces sacrés vieux mythes De notre bien commun ne sont pas dérisoires Amarrant notre esprit à tant de nouveaux rites ! Modifié 29 septembre par Marc Hiver 4 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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