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Featured Replies

Posté(e)
  • Semeur d’échos
comment_151470

J'ai toujours rêvé de séduire

La plus belle femme du monde,

Moi, le romantique en délire,

Pour entrer enfin dans la ronde.

 

Je l'aurais cherchée à la gare

Genre L'Amour est dans le pré

Et ramenée dans ma Jaguar

Marquetée « ronce de noyer ».

 

Sur l'allée qui mène au château

J'aurais exprimé mon désir

De ne pas me prendre un râteau

En abondant son bon plaisir.

 

Elle me parlerait de tout

Sans oublier les presque rien

De sa douce vie au Boulou

Dans les Pyrénées chez les siens.

 

Je lui vanterais tous les charmes

Du bocage d'un Cotentin

Où les pluies ne sont que des larmes

De ce soleil jamais bien loin.

 

Lors dans la salle d'apparat

Je lui ôterais son manteau.

Sous son pull-over angora,

Des formes à rendre marteau !

 

Je devine ses seins vairons

L'un plutôt pomme et l'autre en poire,

Les deux de la même saison,

Celle des amours dans l'Histoire.

 

Ma cuisinière aurait braisé

Quelques endives au jambon

Qu'accompagne un La-Romanée

À pas piquer des hannetons !

 

Alors pour faire la mesure

Je proposerais de lui lire

Dans un opus sans reliure

Des poésies de mon inspir.

 

Potron-minet, je l'abandonne

Pour reparaître en négligé,

Lui suggérant quand l'heure sonne

D'abuser de la cheminée.

 

Je lui dis que son Wonderbra

Doit la serrer atrocement

Et que son Panty ventre-plat

N'aurait plus cure en ce moment.

 

Du tac au tac elle répond

Que l'ouverture de mon slip

Exfiltre un gros bout à bout rond

Assimilable à une fripe.

 

Nous rions de l'étourderie

— De mon lapsus révélateur —

Qui invite aux coquineries,

Certes en tout bien tout honneur.

 

                               *

 

La plus belle femme du monde

Ne peut donner que ce qu'elle a

Quoiqu'embrasser une Joconde

Dans un Louvre serait sympa !

 

Posté(e)
  • Semeur d’échos
comment_151473

L’amour est dans le pré a fait un détour coquin en Cotentin.

Posté(e)
  • Correcteur
comment_151474
Il y a 11 heures, Marc Hiver a écrit :

 

Je devine ses seins vairons

L'un plutôt pomme et l'autre en poire,

Les deux de la même saison,

Celle des amours dans l'Histoire.


Je n’ai pu m’empêcher de me gondoler à la lecture de ce quatrain -là…particulièrement délicat !

sacré gaulois que ce châtelain Marc 🤪


 


 

Posté(e)

Excellent @Marc Hiver !

Posté(e)
comment_151514

Ah !!!! ces fantasmes masculins (heu, ils peuvent être féminins). Vous les sauvez par votre humour revigorant.

Merci beaucoup @Marc Hiver.

PS A prendre au 24ème degré si j'ai raté les autres étant absentes depuis longtemps du forum ?

 

Modifié par Margueritte Cèdre

Posté(e)
  • Semeur d’échos
comment_151529

Des coquineries en tout bien tout honneur? C'est cela, oui, c'est cela...

Le Louvre, certes en a vu d'autres, avec Belphégor. Le Boulou ne peut pas en dire autant.

💫

 

Posté(e)
  • Semeur d’échos
comment_151544

Très amusant poème, une lecture qu'on suit avec beaucoup de plaisir !

Posté(e)
comment_151551

La plus belle femme du monde et hop ! Finalement c'est du pareil au même. Merci Marc pour tes poèmes hors du temps.

Posté(e)
comment_151579

Sacré Marc ! bravo et merci pour ce morceau  de poèsie ( à bout rond) de choix.

Posté(e)
comment_151591

Les plus beaux hommes du monde ne peuvent aussi donner que ce qu'ils ont, alors embrasser un Apollon pourrait aussi être très sympa!!!

Merci pour l'humour et le ton toujours enjoué de vos écrits Marc @Marc Hiver

Posté(e)
  • Semeur d’échos
comment_151618

Avec les endives au jambon et un grand cru de la cote de nuits, tous les fantasmes sont permis. 

Posté(e)
  • Semeur d’échos
comment_151663
Le 20/09/2023 à 16:59, Marc Hiver a écrit :

Je lui vanterais tous les charmes

Du bocage d'un Cotentin

Où les pluies ne sont que des larmes

De ce soleil jamais bien loin

Doux Cotentin ! J'ai envie de sécher ces lames @Marc Hiver

Posté(e)
comment_151688
Le 20/09/2023 à 09:59, Marc Hiver a écrit :

J'ai toujours rêvé de séduire

La plus belle femme du monde,

Moi, le romantique en délire,

Pour entrer enfin dans la ronde.

 

Je l'aurais cherchée à la gare

Genre L'Amour est dans le pré

Et ramenée dans ma Jaguar

Marquetée « ronce de noyer ».

 

Sur l'allée qui mène au château

J'aurais exprimé mon désir

De ne pas me prendre un râteau

En abondant son bon plaisir.

 

Elle me parlerait de tout

Sans oublier les presque rien

De sa douce vie au Boulou

Dans les Pyrénées chez les siens.

 

Je lui vanterais tous les charmes

Du bocage d'un Cotentin

Où les pluies ne sont que des larmes

De ce soleil jamais bien loin.

 

Lors dans la salle d'apparat

Je lui ôterais son manteau.

Sous son pull-over angora,

Des formes à rendre marteau !

 

Je devine ses seins vairons

L'un plutôt pomme et l'autre en poire,

Les deux de la même saison,

Celle des amours dans l'Histoire.

 

Ma cuisinière aurait braisé

Quelques endives au jambon

Qu'accompagne un La-Romanée

À pas piquer des hannetons !

 

Alors pour faire la mesure

Je proposerais de lui lire

Dans un opus sans reliure

Des poésies de mon inspir.

 

Potron-minet, je l'abandonne

Pour reparaître en négligé,

Lui suggérant quand l'heure sonne

D'abuser de la cheminée.

 

Je lui dis que son Wonderbra

Doit la serrer atrocement

Et que son Panty ventre-plat

N'aurait plus cure en ce moment.

 

Du tac au tac elle répond

Que l'ouverture de mon slip

Exfiltre un gros bout à bout rond

Assimilable à une fripe.

 

Nous rions de l'étourderie

— De mon lapsus révélateur —

Qui invite aux coquineries,

Certes en tout bien tout honneur.

 

                               *

 

La plus belle femme du monde

Ne peut donner que ce qu'elle a

Quoiqu'embrasser une Joconde

Dans un Louvre serait sympa !

 

Une scène humoristique  très bien tournée et réaliste à souhait 😃🤣

  • 3 mois plus tard...
Posté(e)
comment_160142

Quel conte ! et je me demande vers qui va votre préférence au final, de la plus belle des femmes ou de la plus belles des régions... 🌟

Le 20/09/2023 à 09:59, Marc Hiver a écrit :

Je lui vanterais tous les charmes

Du bocage d'un Cotentin

Où les pluies ne sont que des larmes

De ce soleil jamais bien loin.