Partager Posté(e) 20 septembre 2023 J'ai toujours rêvé de séduire La plus belle femme du monde, Moi, le romantique en délire, Pour entrer enfin dans la ronde. Je l'aurais cherchée à la gare Genre L'Amour est dans le pré Et ramenée dans ma Jaguar Marquetée « ronce de noyer ». Sur l'allée qui mène au château J'aurais exprimé mon désir De ne pas me prendre un râteau En abondant son bon plaisir. Elle me parlerait de tout Sans oublier les presque rien De sa douce vie au Boulou Dans les Pyrénées chez les siens. Je lui vanterais tous les charmes Du bocage d'un Cotentin Où les pluies ne sont que des larmes De ce soleil jamais bien loin. Lors dans la salle d'apparat Je lui ôterais son manteau. Sous son pull-over angora, Des formes à rendre marteau ! Je devine ses seins vairons L'un plutôt pomme et l'autre en poire, Les deux de la même saison, Celle des amours dans l'Histoire. Ma cuisinière aurait braisé Quelques endives au jambon Qu'accompagne un La-Romanée À pas piquer des hannetons ! Alors pour faire la mesure Je proposerais de lui lire Dans un opus sans reliure Des poésies de mon inspir. Potron-minet, je l'abandonne Pour reparaître en négligé, Lui suggérant quand l'heure sonne D'abuser de la cheminée. Je lui dis que son Wonderbra Doit la serrer atrocement Et que son Panty ventre-plat N'aurait plus cure en ce moment. Du tac au tac elle répond Que l'ouverture de mon slip Exfiltre un gros bout à bout rond Assimilable à une fripe. Nous rions de l'étourderie — De mon lapsus révélateur — Qui invite aux coquineries, Certes en tout bien tout honneur. * La plus belle femme du monde Ne peut donner que ce qu'elle a Quoiqu'embrasser une Joconde Dans un Louvre serait sympa ! 6 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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