Partager Posté(e) 24 mai (modifié) Au début, il y eu la Fibre. Hydrophile. Amoureuse de l’eau. Gonflée, elle reste en suspension. Dans des ballets Nautiques, elle est multiple et forme des matières. Joyeuse, joueuse, au bal masqué de l’univers, Elle se fait algues, lichens, mousses, fleurs et arbres, s’adapte aux fêtes végétales. Mais la voilà groggy, rassasiée et sage, avec ses proches, dans une bassine ronde, son nouvel océan, Elle attend qu’on l’étale sur un tamis, ami, de bonne forme. Couverte de feutre, pressée, elle libère l’eau de ses entrailles. Sur un fil, elle trouve des ailes pour jouer dans le vent. Devenue feuille, elle est vierge devant le pinceau d’encre. Imprimée en vignoble, elle s’est offerte comme un drap amoureux. Sur ces étendues blanches, l’héritage de la pensée s’inscrit et se transmet. Rides et veines sur la peau douce d’un Père. Ces pages sont le réceptacle de l’expression humaine, sous-tendue par les filigranes de l’humanité. Fibre maternelle, paternelle, amoureuse, créatrice, qui entrainant l’homme à se renouveler, en chair, en art et en pensée. La fibre donne le papier. A l’ instar, l’homme qui trouve cohésion dans l’amour et l’amitié, crée le champ fertile de la Liberté. Modifié 24 mai par Pamoisson 9 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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