Partager Posté(e) 26 mars (modifié) Je ne l'avais pas vue et pourtant elle est là ! Toute de blanc vêtue, chantant l'Alléluia ; Moi, je tombe à genoux et pleure de bonheur À l'unisson de l'ange en offrande à son cœur. Trois semaines plus tôt, je traînais mes savates Dans un décor immonde où des jeunes gens matent D'improbables appas sous des habits usés Aux figures de cire indignes d'un musée. En sautant les années après que je relate La rencontre inouïe près de Ouarzazate Avec la dame blanche au parfum séraphique Un vague souvenir me revint, pélagique. Dans ma prime jeunesse, assoiffé d'aventures Je pensais qu'une fois dans ma cotte de bure J'irais me confronter aux démons de mes nuits Quand le vent vient du Nord et que la lune luit. Aujourd'hui, déjà vieux, autant qu'on pourrait l'être, Je souris très souvent à la chance de naître Dans ce monde idéal en qui je me repais Du miel de cette vie chaque jour que Dieu fait. Modifié 26 mars par Marc Hiver 9 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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